En 2016, cinq ans après avoir fermé une première maison d’édition,
Le Souffle du rêve, j’ai été amené — par accident — à en refonder une, pour un recueil de poèmes. Pour ce second essai, j’optai pour une formule plus légère : les éditions Blogger de Loire (et puis j’avais encore un éditeur, à l’époque, L’Ivre Book).
Pendant 4 ans, je n’ai pas cherché à les développer, mais elles se sont révélées utiles : pour des manifestations, le besoin d’une anthologie de nouvelles a rendu très efficace le fait de posséder une maison d’édition et mes mains ont aimé se souvenir de cette pratique.
Grâce aux conseils de mon ancienne comptable — Fany Canet —, j’ai appris à faire une déclaration Urssaf… Et comme certains livres édités auparavant se vendaient encore, s’est constitué un fonds, pas assez pour visiter le Kamchatka, mais comme un outil…
Pendant le covid, mon employeur m’a confiné, une première fois. La seconde, nous n’étions plus que deux exclus… ce moment où l’exclusion sent le soufre. Je sortais d’une période difficile, j’ai pris cet isolement comme une opportunité et j’ai réfléchi à ce que je voulais faire : écrire, bien sûr, et l’idée de renouer avec l’édition, pourquoi pas.
Quand je me relance, personne ne m’attend. Fabriquer un livre, c’est une chose, trouver des auteurs, c’en est une autre.
Serge CINTRAT, dont j’avais déjà édité des nouvelles a été le premier à me dire oui, ainsi est né un recueil de nouvelles, sous les bons auspices d’une couverture de Thierry Cardinet : SAUF.
Est venue VAEL, dont j'avais fait la connaissance à l’Ivre Book. Elle a accepté de me confier des nouvelles qui ont formé un second recueil, MÉANDRES.
Et toujours dans la continuité de l’Ivre Book, j’ai renoué avec Philippe GOAZ, et un troisième recueil, LE BOLÉRO DU DRAGON, tous deux illustrés par VAEL.
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Pour être complet, j’y ajoute mon propre roman « Pluie de pierres sur Notreterre », qui avait connu une énième mouture pendant le confinement et pour lequel, Electre m’a appris que, passé un certain nombre d’éditions, ce n’était pas de l’auto-édition.
J’oublie de mentionner toutes celles et tous ceux qui, à titre ou à un autre, m’ont apporté un précieux concours ou collaboration : Thierry Cardinet, Vael qui ont accepté de réaliser des couvertures magnifiques, Philippe Quéau qui joue le jeu de correcteur…
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Merci à eux, et longue vie à la nouvelle !